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Le cannabis

par Jonathan, mars 2002

 

 

Qu'est ce que le cannabis ?

 

C'est une drogue douce. C'est une plante. Stupéfiant tiré du chanvre indien. Sous trois formes : l'herbe, la résine et l'huile.

L'herbe : se compose de feuilles séchées, elle se fume mélangée à du tabac.

La résine : ressemble à des plaques compressées de couleur brune ou verdâtre. Le haschich se fume aussi mélangé au tabac.

L'huile : est une préparation plus concentrée en principe actif, qui se fume en général au moyen d'une pipe. Son usage n'est pas très répandu.

Le THC agit sur le cerveau très rapidement en procurant détente et apaisement de l'angoisse. Mais il n'agit que 2 ou 3 heures. Par contre, il s'élimine en 15 jours dans les urines où on peut le doser.

 

Quel est l'effet du cannabis ?

Une envie subite de rire, une impression de détente, une légère somnolence sont les principaux effets du cannabis.

Certaines personnes pensent qu'en consommant du cannabis, leurs rapports aux autres se modifient et deviennent plus faciles… Mais il faut savoir que le cannabis expose à des dangers réels :

Son principal risque est de procurer une ivresse assez semblable à celle que procure l'alcool. Mélangé au tabac, il présente les mêmes risques sur l'appareil respiratoire.

Enfin, en lui-même, le cannabis peut provoquer des difficultés de concentration et même des hallucinations, des crises d'anxiété.

A terme, la personne qui consomme du cannabis régulièrement et à forte dose peut devenir indifférente à son environnement : c'est le syndrome dit " motivationnel ". En clair, le fumeur de cannabis ne trouve plus goût à grand chose…

Fumer un seul joint ne fait pas de toi un toxicomane !

 

Pourquoi le cannabis est-il si populaire autour des jeunes ?

Mais aussi le CPE, l'infirmière, l'assistante sociale.

e la vie, ne fait pas partir les soucis en fumée !

Expérimenter et prendre des risques font partie du processus normal pour devenir adulte. Les enfants et les adolescents testent souvent leurs limites et s'exposent même parfois au danger en tentant de nouvelles expériences. Et souvent, cette recherche de nouveauté comprend la drogue et l'alcool.

 

Certaines raisons, plus compliquées et plus profondes, peuvent pousser les jeunes à consommer de l'alcool et d'autres drogues. Ils sont peut-être ennuyés ou stressés, ou ils consomment uniquement pour montrer leur indépendance ou pour se faire accepter des autres.

Selon le point de vue d'un adulte, il peut sembler que les jeunes consomment de l'alcool et d'autres drogues simplement parce qu'ils ne connaissent pas assez les conséquences négatives de ce comportement. Dans le passé, les programmes visant à prévenir les problèmes de consommation au sein des jeunes étaient beaucoup fondés sur les cours enseignés en classe sur les effets néfastes de la drogue et de l'alcool. Cependant, même s'ils sont armés de cette connaissance, beaucoup de jeunes

Photo du cannabis :

La loi

 

La consommation du cannabis

L'article 2-1 de la loi sur les substances euphorisantes dispose qu'aucun des produits figurant sur la liste A (qui comprend le cannabis) ne doit se trouver sur le territoire national, à moins qu'une autorisation expresse de l'administration de la santé n'ait été accordée.

 

L'alinéa suivant interdit toutes les opérations portant sur ces substances : importation, exportation, vente, achat, livraison, réception, présentation, transformation et détention.

 

L'article 3 prévoit que les substances euphorisantes visées par la loi ne peuvent faire l'objet que d'une utilisation médicale ou scientifique.

 

Cependant, la consommation des produits stupéfiants, et donc du cannabis, ne constitue pas en elle-même une infraction.

La détention du cannabis

La détention des produits stupéfiants, et donc du cannabis, est interdite dans la mesure où elle ne correspond à aucune autorisation administrative.

 

La loi de 1993 sanctionne le non-respect de cette interdiction par une amende (6(*)) ou par une peine de prison pouvant atteindre deux ans. Cette disposition concerne uniquement la détention à des fins personnelles.

 

En effet, lorsqu'elle vise à l'approvisionnement d'un grand nombre de personnes, la détention des produits stupéfiants tombe sous le coup du code pénal. Elle est alors sanctionnée par une peine de prison pouvant atteindre six ans, voire dix ans en présence de circonstances aggravantes (approvisionnement de mineurs par exemple).

 

Conformément au principe d'opportunité des poursuites qui caractérise la procédure pénale, le ministère public n'est jamais obligé de déclencher l'action publique. Le 15 juillet 1969, le parquet général a publié une directive sur la conduite à tenir en matière de poursuite des infractions relatives aux stupéfiants. Cette directive a été précisée par une autre, du 16 août 1971.

 

Les deux directives expliquent que les dispositions pénales de la loi sur les stupéfiants visent à empêcher la diffusion de ces produits, et non à punir leur consommation. Par conséquent, la détention ne doit pas être poursuivie lorsqu'elle correspond à la seule consommation personnelle. Les directives ne donnent aucune indication de quantité. Celle de 1971 mentionne " ce qui peut être raisonnablement considéré comme destiné à la consommation personnelle " et fait état de la pratique de la police de Copenhague, consistant à relâcher sur-le-champ les personnes appréhendées en possession de moins de cinq grammes.

 

Dans les faits, une quantité de cannabis inférieure à 10 grammes est généralement présumée correspondre aux besoins personnels. Le contrevenant reçoit alors un avertissement. En revanche, la détention d'une quantité comprise entre 10 et 100 grammes entraîne une amende de 300 à 3 000 couronnes, (c'est-à-dire de 40 à 400 _), tandis que la peine de prison est réservée aux détenteurs de quantités supérieures à 100 grammes. Dans les affaires de cannabis, la durée de l'emprisonnement est limitée à six ans.

La vente du cannabis

Elle fait l'objet de la même interdiction et des mêmes sanctions que la détention : la loi de 1993 s'applique lorsque le trafic est limité. En revanche, lorsqu'il concerne un grand nombre de personnes ou que les sommes en jeu sont importantes, c'est le code pénal qui s'applique.

 

Le parquet général recommande l'indulgence envers les revendeurs dont l'activité vise à permettre la satisfaction des besoins personnels.

La culture du cannabis

Elle fait l'objet de la même interdiction et des mêmes sanctions que la vente.

*

 

* *

Depuis plusieurs années, il existe un fort mouvement en faveur de la légalisation du cannabis. Le Folketing souhaite que le gouvernement désigne une commission d'experts qui se prononcerait sur les effets de la consommation du cannabis et dont les travaux pourraient constituer la base d'une législation adaptée. À cet effet, une proposition de résolution a été présentée en mars 2001. Elle est actuellement en cours d'examen.